10.6.07

La République légitime et la République disproportionnelle, par Pierre Nessuno

"Ao Maltês, e à República com que devemos guardar um Portugal com Rei"


Maximillien, l'Empereur du Mexique était fusillé par les troupes de Benito Juárez, à bout portant, le 19 Juin de 1867, il y a presque 140 ans.
Il était marié avec Charlotte de Belgique, fille du Roi Léopold I et il était le frère du Kaiser François-Joseph, donc membre d'une famille tragique.
Je n'ai pas le goût de contempler les os de ces victimes des Hommes.
Maximillien a été fusillé à cinq mètres, à gauche du général indien Mejìa ( dont il a dit, après le nommer comme réluctant Chef d'État majeur, malgré la noblesse coloniale hispanique:" vous êtes un azthèque, donc je ne vois sous ce toit personne de plus ancienne noblesse que vous"). Et du général d'origine espagnole, Miramon, à sa droite. Les dernières paroles de Maximillien ont été "Hombre!" après avoir commandé ses derniers souhaits en hongrois pour sa mère, et en italien pour sa femme dont la mort annoncée il se refusait de croire.
Et bien, qu'est-ce que ces deux généraux, un espagnol perdu dans le monde et un humble indien, on crié avant de mourir? "Viva la Republica mejicana! Viva el Emperador!"
C'est juste de dire que l'Empire du Mexique a été une construction de la France de Napóleon III, et d'un Empereur autrichien qui voulait exiler un frère, trop populaire par sa conscience sociale.
Et qu'importe ça aujourd'hui?
Il y a les empereurs sortis de la République coupeuse de têtes, des barroudeurs et de la Terreur qui ont l'art de séléctionner le champ de bataille, et faire croire que le choix entre eux et les opposants, c'est entre la volonté et la faiblesse. Ces Empereurs qui on profité de la divison inventée entre "Gauche" et "Droite", pour acquérir la légitimité qu'ils n'ont jamais eue, parce que la légitimité ne sera jamais l'obéissance à l'impératif éléctoral "Tu voteras!". D'un monde rasé au sol, cet'"Empire" est le coup de pied des faibles, la mensonge de la vitalité où le moi dissout l'Univers en lui.
Et pourtant... il y a aussi les Empereurs qui, bien qu'anachroniques, en parlant des langues étranges, en venant d'un monde lointain et improbable, en étant Rois dans une République, ne seront pas jugés parce qu'ils ne l'ont pas emporté dans le champ de bataille.
Ce sont les Empereurs du Coeur, qui régnent bien au-delà de leur mort physique.
Quand les gens se rétirent du champ de la démagogie, quand elles s'abstiennent sans paroles pour l'exprimer, ils ne sont plus lâches à cause de ça, ni démissionnistes: ils se gardent pour les tranchées où est l'armée des Empereurs morts qui ont encore le don de donner un coeur à la République de notre cécité...la République fêtarde de nos manipulations où la drogue de la majorité déguise l'ignorance et le mépris des Autres qui sont toujours les perdants, devant notre Moi impérialiste.

2 comments:

JAM said...

Antes de restaurar o reino, importa instaurar a república. De outro modo, não se cercará o trono com as necessárias instituições republicanas do regime misto.
De um realista republicano
José Adelino Maltez

Anonymous said...

Obrigado JAM, pelo seu comentário.
Penso que é isso o que queria dizer mas não vou tão longe com a categoria de um regime misto.Peguei numa ideia dum seu Post que tinha visto há tempos e que me pareceu bem espelhada no episódio trágico narrado, assim como quem vê numa pintura, a forma que já apreendera antes. Creio (e a crença parece-me um legítimo ponto de partida)haver uma certa simplicidade naquilo que julgo ser urgente, se não o foi desde há muito tempo: a devolução. Poventura ponho o pé em ramo verde, mas Regnum primeiro, res publica depois, não porque tivesse sido assim nem porque seja essencialmente assim, mas porque o acto de devolver o exige. Mas fico para ouvir quem sabe,aqui ou indo-o ler onde tiver mais espaço.

Cem